samedi 22 décembre 2018

Mondo de fin d'année au cours des petits

Un cercle attentif
Le mondo est un temps réservé à la discussion entre professeurs et élèves.
Mathieu Guyomard et Mohamed Benjouad, les professeurs du cours enfant ont eu l'idée de restaurer cette coutume un peu oubliée, pour conclure l'année.
Et les questions des enfants ont fusé : "Est-ce qu'il y a des ceintures après le ceinture noire? ", "Qui a inventé le judo?", "Pourquoi y a-t-il des ceintures?", "Pourquoi on parle aussi de junomichi?"...
Un échange d'une vingtaine de minutes aura permis aux enfants de comprendre que le judo n'a pas qu'une dimension sportive et qu'il s'inscrit dans une tradition japonaise d'éducation qui vise à perfectionner l'harmonie entre le corps et l'esprit ainsi qu'à considérer autrui (le partenaire avec qui l'on combat) avec respect et amitié.
Matthieu montre les figures tutélaires de notre pratique

dimanche 16 décembre 2018

Les petits et les grands sur le tatami

Les élèves des différents cours : enfants, adolescents et adultes, se sont retrouvés sur le tatami ce samedi 15 décembre pour échanger leurs pratiques du judo.
Michel Luguern, notre professeur, a eu ainsi l'occasion d'expliquer aux parents et amis qui assistaient  au cours ce qui fait la spécificité du judo originel ou junomichi. Au delà des performances en compétition, c'est la recherche de l'efficacité par la non opposition et de la "prospérité mutuelle" (pour reprendre une expression de maître Kano) qui fonde notre pratique.
Les enfants l'ont démontré en invitant sans complexe les adultes et les ceintures noires, même les plus jeunes ont ainsi pu manifester un judo ouvert et libéré des contraintes de la performance.
La séance s'est conclue sur un "pot de l'amitié" qui nous a permis d'échanger avec  parents et amis du club.
Petits et grands sur le tatami, ce samedi 15 décembre.

mardi 27 novembre 2018

Stage d'automne à Saint-Sylvain d'Anjou

La rencontre régionale de Saint-Sylvain d'Anjou a mobilisé de nombreux participants, ce week end.

Les écoles bretonnes y étaient bien représentées : les judo-clubs de Perros-Guirec et Saint-Méen Le Grand et la toute nouvelle école de Lampaul-Plouarzel.





samedi 8 septembre 2018

Le "Itsutsu no Kata"

Le Kata des cinq principes, selon Yves Klein, qui se contente de mentionner que ces principes n'ont pas reçi de nom.
Dans "Junomichi no kotoba", Les auteurs évoquent plutôt "les cinq façons":

 "Le Itsutsu no kata est le dernier kata créé par Jigorô Kanô. C'est un kata court, épuré et d'une grande simplicité. Les cinq mouvement qui le constituent portent l'essentiel du judo de Kanô. Par des éléments simples comme la poussée, le hissé, la spirale, le retour et l'effacement, ce kata donne au pratiquant une forme de corps basé sur la non opposition."

 Igor Correa, Loïc Le Hanneur, Rudolf Di Stefano, Laurent Bruel,
 Junomichi, l'origine du judo, Budo édition - Les éditions de l'éveil, 2010.



Peut-être peut-on ajouter que les visions du monde ancestrales des pays d'Extrême-Orient sont basées sur l'existence des quatre éléments occidentaux auxquels s'adjoint un cinquième élément, le vide.

jeudi 6 septembre 2018

Quelques images du séminaire de Sablé Sur Sarthe

Nage No Kata : Sumi Gaeshi


Naga No Kata : Ura Nage
Kime No Kata
Koshiki No Kata
Pratique des "Kwatsu", techniques de réanimation.

dimanche 2 septembre 2018

Séminaire des professeurs et ceintures noires à Sablé-Sur-Sarthe


Le séminaire qui inaugure l’année de junomichi a eu lieu ce weekend à Sablé Sur Sarthe. Le fil directeur de ces trois jours était l’étude de la continuité dans le mouvement, la relation à l’autre.
Les professeurs ont utilisé les katas (le nage no kata et le koshiki no kata) pour illustrer cette belle idée, insistant par exemple, dans le nage no kata, sur l’exactitude nécessaire au déplacement (tsugi ashi) et sur la continuité qui découle de son utilisation juste.
Un nouveau professeur (William) a rendu compte du thème de son mémoire : le rôle de l’esthétique dans la transmission du judo. Et deux sympathiques pratiquants ont évoqué leur périple : sept semaines sur les routes du Japon, à la recherche des dojos où ils ont été bien accueillis.
Notre judo a semble-t-il rencontré les faveurs des pratiquants du pays du « Soleil levant ».
L’année est lancée, la recherche de la continuité en sera l’un des axes forts.


mercredi 15 août 2018

Stage d'été Compains 2018


Voici une dizaine de jours que plusieurs d’entre nous sont revenus du stage de Compains, Auvergne, rendez-vous initié par Mr Correa voici 29 ans.
Il ne s’agit pas d’une tradition, il s’agit d’une pratique intense de 6 à 7 heures de Junomichi durant deux semaines. Il y a la possibilité de ne participer qu’à une semaine. Certains ont fait un calcul, les 11 journées de judo équivalent à environ 3 mois de pratique à domicile (si on vient deux fois une heure trente par semaine). Il y a une continuité, un fil qui se tisse entre ces journées de travail, de plaisir.

Chacun repart riche d’un enseignement peaufiné par Loïc et Michel, l’étude, l’uchi Komi et le randori sont intenses.
Les enseignements nous ont permis de travailler la non-opposition, la disponibilité, la présence : hara (uchikomi), randori, kata.
Étude du GO NO SEN NO KATA, Étude du JÛ NO KATA.
Un livre était posé innocemment à l’entrée des vestiaires dans « notre » belle salle de Compains : « JUNOMICHI L’ORIGINE DU JUDO (suivi de JUNOMICHI NO KOTOBA) » (Budo éditions).
Entre cours libre obligatoire et cours, je l’ai consulté : (extraits)
- RANDORI : exercer librement ses techniques.
UCHI KOMI : Se concentrer totalement sur le Hara.
YAKUSOKU GEIKO : S’exercer sur la base d’une entente.
Une question fut posée quand à la signification du mot « KUATSU », même-si la réponse littérale est en attente, Mr Correa en a parlé (extraits) :
« Le kuatsu est une technique issue de la médecine chinoise. C’est très ancien, elle était déjà enseignée au Japon avec le jujutsu. Kanô l’a transmise avec le judo. Comme l’acupuncture, elle agit sur des points du corps et provoque des réactions réflexes de réanimation ou de rétablissement pour des émotions, des douleurs, des chocs, des évanouissements, des saignements... »
Toute notre pratique s’exerce grâce à une liaison, entre les deux partenaires. Il y a en préalable, une liaison entre tou-te-s les participants, dès lors qu’en saluant le Joseki pour venir sur le tatami, nous avons quitté « le monde ordinaire ».
Cette pratique à Compains, d’une grande bienveillance, existe en les personnes de Mr Kanô, Mr Correa, Mr Werner Knoll.
Ces longues journées de Junomichi, au rythme de la pratique, au rythme du clocher, du tintement des Salers et de Montbéliardes, au rythme du repos nécessaire, de la joie d’accueillir de nouvelles-aux pratiquant-e-s, nous les devons également à l’accueil de certaines personnes de Compains sans qui cette aventure n’aurait pu se faire.

Rendez-vous à Compains à Pâques !

J.F. Laot




La sphère

Maître Mifune explique l'un des principes fondamentaux du judo à l'aide d'une image que nous connaissons bien :

Fin d'année


Le samedi 16 juin de 10h30 à 11h, le Judo-club de Perros-Guirec a clôturé son année de pratique du Judo Traditionnel (Junomichi) par un cours collectif qui a réuni, en présence des parents, tous les pratiquants disponibles, des enfants aux adultes, des moins expérimentés aux plus expérimentés. Ce cours a été l'occasion de nombreuses démonstrations des différents cours et s'est prolongé par le verre de l'amitié.
Ce cours vient ponctuer une année de pratique du Judo Traditionnel bien remplie signalons notamment, dernièrement, deux stages : Le samedi 19 et le dimanche 20 mai, un déplacement à la « Fête des pratiquants » de Junomichi à Paris (Chatenay Malabry), seul événement de l'année de pratique qui regroupe les enfants, les adolescents et les adultes à l'occasion d'un stage, 13 participants du Judo-club de Perros- Guirec. Le samedi 2 et le dimanche 3 juin, stage national adultes de Junomichi à Auxerre, 6 participants du Judo-club. La participation des judokas du club a ces stages éloignés montrent leur motivation pour la pratique du Judo Traditionnel.
La reprise de contact avec le club pour l'année de pratique 2018/2019 s'effectuera au Forum des associations de Perros-Guirec le samedi 8 septembre.
Michel Luguern



Finir l’année

Il y a du cérémonial dans le judo. Dans cette discipline, le cérémonial peut n’être qu’une survivance, comme on le voit sur certains tatamis où le salut obligatoire expédié on se rue sur l’ennemi pour avant tout le vaincre et sortir triomphant de la bagarre en levant les bras, comme le ferait un boxeur sur le ring.
On peut aussi redonner sens à ce cérémonial, saluer l’autre n’est pas qu’une marque de politesse, c’est l’acte par lequel on effectue une liaison. Se prend l’engagement de travailler sincèrement, en conscience si possible avec l’autre, pour l’autre, aussi bien que pour soi. Dans le souci de s'élever mutuellement. Le respect ne réside pas seulement dans le geste, il sera aussi dans la qualité du travail que le geste a engagé.
Cette aspect, Michel, n’a de cesse de le rappeler : « Le salut ce n’est pas un automatisme ! Se saluer c’est se relier… »
Il existe un cérémonial qui préside à l’exécution d’un kata. On salue tour à tour les maîtres fondateurs (le passé), le joseki (les acteurs de la transmission), le partenaire (le présent) ; le judo nous relie.
L’année aussi a son cérémonial, elle est à l’image du cours partagé. Le séminaire (septembre) réunit les professeurs qui décident de la direction à prendre, la cérémonie des vœux (janvier) est la moment de se souhaiter « prospérité mutuelle » tout en rappelant le travail des maîtres (Kano, Corea) et la fête des pratiquants (mai) permet d’échanger le travail effectuée.
L’année au club se clôture sur le cours commun où les pratiquants de tous les âges ont l’occasion de travailler ensemble. Toutes les années ne se ressemblent pas : beaucoup d’adolescents ont fréquenté les cours adultes cette année. Il leur a fallu apprendre la rigueur, le silence, l’observation, la concentration.
Le souvenir qui me reste de ce dernier cours est le silence attentif qui accueille les pratiquants les plus expérimentés en train d’accomplir le Kime No Kata. Michel souligne à la fin du cours la qualité de ce silence, et rappelle le chemin accompli par tous. « Merci pour votre travail », finit-il par dire. J’ai très envie de lui répondre, ce que nous pensons tous au fond de nous-mêmes, « Merci Michel pour ton exigence et ton extraordinaire talent de pédagogue qui sait rappeler à chacun d'entre nous, le sens de la pratique. »
Stéphane Labbe

lundi 30 avril 2018

Mars avril, les judokas perrosiens en stage

Les vendredi 30 et samedi 31 mars et le dimanche 1er avril, six judokas ont participé au stage national de la FIAJ (Fédération Internationale Autonome de Junomichi) à Compains en Auvergne.

Compains 2018
Ce stage, dans des conditions hivernales, a permis de poursuivre l'étude du Judo Traditionnel à raison de six heures de cours samedi et de deux heures de cours vendredi soir et dimanche matin. Ce stage existe désormais depuis plus de vingt-cinq ans et a été créé à l'initiative de Monsieur Corréa, pionnier du judo et fondateur du Junomichi.

Les samedi 14 et dimanche 15 avril, à nouveau six judokas dont quelques courageux qui avaient déjà assisté au premier stage ont participé à un stage régional de la FIAJ à Oudon (à coté d'Ancenis). Ce stage a été animé par Cédric Bonvillain, membre de la Commission Technique de la FIAJ (groupe qui dirige la FIAJ).
Stage régional d'Oudon 2018.

La présence d'un certain nombre de judokas du Judo-Club de Perros-Guirec à ces deux stages comme à de nombreux autres stages, montre l'engagement des pratiquants dans l'étude du Judo Traditionnel et permet sans aucun doute d'élever le niveau de pratique de l'ensemble des judokas.
Les pratiquants de Perros à Oudon.

dimanche 1 avril 2018

Stage de Compains

Stage d'hiver, de printemps?
Pâques en tout cas n'était pas au balcon mais les judokas étaient au charbon.
Six pratiquants de Perros Guirec se sont rendus en Auvergne pour rapporter au club un judo renouvelé.


dimanche 14 janvier 2018

L'année de Judo est lancée à la FIAJ

Les 70 participants de la "Cérémonie"
« Regarder dans le miroir, traverser le miroir », c’est avec cette jolie image que Rudolf di Stefano a évoqué à la fois l’enracinement de notre pratique et ses perspectives d’avenir, lors de la « cérémonie des vœux » qui se déroulait à Sablé sur Sarthe.
« Regarder dans le miroir », c’était d’abord revenir sur les traces du fondateur (maître Kano) à travers divers exercices tirés du Kime-no-kata et du Nage-no-kata.
La deuxième série du Nage-no-kata montre symboliquement, selon Rudolf, le passage du ju-jitsu au judo, avec la manière dont tori se saisit de uke, le kumi kata. De l’évitement d’un coup sur O-goshi, à la saisie de la manche et du corps dans Harai goshi, à la double saisie de la manche et du revers communément pratiquée en randori et telle qu’elle apparaît dans Tsuri-komi-goshi, se dessine effectivement une évolution signifiante.
Michel Luguern et Loïc Le Hanneur ont fait travailler les pratiquants sur deux techniques emblématiques de maître Kano, Uki-goshi et Hane-goshi.
« Traverser le miroir », c’est se projeter avec confiance dans l’avenir, forts d’une tradition et persuadés que cette tradition donne matière à une recherche infinie, comme l’a montré maître Correa, le fondateur de notre fédération. Quatre nouveaux professeurs ont reçu leurs diplômes et les nouveaux titres de gakusei, deshi, hon deshi - et même de kyoshi -, remis au cours de la cérémonie prouvent la vitalité de notre fédération.

Pratique sincère et convivialité ont fait le succès de cette cérémonie, organisée par Rudolf di Stefano et Mathias Le Roux, et enrichi les judokas de Perros Guirec ainsi que les amis des autres écoles.
Les judokas de Perros à la cérémonie des voeux, autour de Michel Luguern.