mercredi 11 novembre 2015

vendredi 30 octobre 2015

Le Club fête ses vingt ans

Samedi 14 novembre 2015, le judo-club de Perros-Guirec fêtera ses vingts ans.

De 15h00 à 17h00, tout le monde se retrouvera en kimono à la salle d'arts martiaux de la Brosserie, pour un moment de pratique. Les spectateurs seront les bienvenus.

A partir de 18h00: "repas de l'amitié" à la salle des Traouero. Apéritif offert par le judo Club. Suivi du repas, famille et amis des pratiquants et anciens pratiquants sont conviés à partager ce moment de convivialité.


mardi 29 septembre 2015

Stage à Saint Laurent des Autels

Trois judokas de Perros Guirec ont assisté au stage qui s'est déroulé ce week end, à Saint Laurent des Autels où enseigne Pascal Godin (à droite), sous l'égide d'André masson (à gauche), membre de la commission technique.



dimanche 13 septembre 2015

Forum des associations

Nos pratiquants étaient présents au forum des associations de Perros Guirec, le samedi 6 septembre (dernier). La démonstration a permis de mettre en évidence le savoir-faire des grands et des petits. Alain et Matthieu ont réalisé un mémorable (quoique un peu abrégé) Nage No Kata.

Petits et grands sur le tatami.
Nos ceintures noires en pleine action.

samedi 5 septembre 2015

ANNEE 2015 - 2016 : INFORMATIONS AUX PARENTS ET AUX PRATIQUANTS

Une nouvelle année commence au Judo-Club de PERROS-GUIREC. Bienvenue à tous.

A - LE LIEU

Les cours ont lieu à la Salle de la Brosserie à Perros-Guirec, (sur le port, en direction du centre ville, après le bâtiment des plaisanciers, prendre la 1ère rue à gauche : rue de la Salle. La salle de Judo est située derrière l’atelier d’arts plastiques).

B - LES COURS

Attention, ces horaires sont susceptibles d’être modifiés en fonction des inscriptions.

1. Enfants

CM1 – CM2 - 6ème - 5ème : Le  Mardi de 17h30 à 18h30

Reprise des cours le mardi 8 septembre

CP – CE1 – CE2 : Le Jeudi de 17h30 à 18h30

Reprise de cours le jeudi 10 septembre

Des changements de cours ainsi que la participation à plusieurs cours sont possibles sous réserve de l’accord du professeur.

2. Adolescents à partir de la 4ème (ou de la 5ème après autorisation du professeur) et Adultes

Lundi de 19h00 à 20h00 - cours confirmés

Mardi de 19h00 à 20h30 - cours technique (adapté aux débutants)

Jeudi de 19h00 à 20h30 - cours confirmés

Reprise des cours le lundi 7 septembre


Possibilité de création d'un cours adultes débutants le lundi de 10h30 à 11h30.

Les personnes intéressées peuvent contacter Michel LUGUERN, professeur de Judo.


C - INSCRIPTIONS

Aux horaires de cours.

Pour une information téléphonique : Michel LUGUERN 02 96 91 02 47 ou 06 31 35 51 98


D - LA FICHE D'INSCRIPTION

Remplir lisiblement toutes les rubriques


E - LE CERTIFICAT MEDICAL

Un certificat médical d’aptitude à la pratique du Judo, précisant l’aptitude à la compétition. Ce certificat médical est obligatoire dès le début de la pratique pour l’assurance du pratiquant.

F - ASSURANCE

 Une assurance pour la pratique du Judo est associée à l'inscription. L'adhérent peut souscrire une assurance complémentaire (pour information voir les professeurs).

G - LA TENUE

- 1 kimono,

- 1 ceinture fournie par le Club,

- 1 paire de sandales pour éviter les déplacements pieds nus en dehors du tapis de Judo.

Les stages de l'année 2015-2016

26 et 27 septembre 2015 : Saint-Laurent
10 et 11 octobre : Veuxhaulles
21 et 22 novembre : Saint-Méen Le Grand
9 et 10 janvier : Cérémonie des voeux à Epernay
30 et 31 janvier : Rencontre régionale à Perros Guirec
5 et 6 mars : Stage national à Angers
25, 26 et 27 mars : Stage de Pâques à Compains
14 et 15 mai : Fête du junomichi à Chatenay Malabri
18 et 19 juin : Stage national à Perros Guirec
Semaines du 24 au 29 juillet et du 31 au 5 août, stage de Compains.

Séminaire

Le séminaire des professeurs de junomichi a eu lieu les 27, 28 et 29 septembre derniers.
Cette rencontre inaugure l'année de pratique 2015-2016.

Les participants au séminaire
M. Luguern, Jean-François Audren et Jean-François Laot, les Bretons.

dimanche 21 juin 2015

Tout de suite!

Voilà, le stage national s'est terminé aujourd'hui.
Je ne sais plus qui, parmi les pratiquants faisait cette réflexion partagée par beaucoup, dans les vestiaires : "ça passe trop vite ..." Oui, quelques heures dérobés à la vie quotidienne, pour penser et surtout agir autrement, c'est le principe de nos stages.
Loïc Le Hanneur, professeur au Dojo d’Anjou avait choisi comme thème l'unité du mouvement. Considérant qu'un mouvement de judo c'est une unité: unité dans le déroulement, unité avec le partenaire.
Samedi matin : nous avons repris les mouvements du Katame-no-kata, à l'exception des contrôles de coudes et d'articulations. Le contrôle du cou (ce que l'on appelait autrefois étranglement) est bien le prolongement d'une action. Si les débutants comme moi ne
parviennent que rarement à trouver l'efficacité dans ce type d'action, c'est que trop souvent nous décomposons le mouvement. Le voir faire par des mains expertes où se sentir contrôlé par les mêmes dites-mains, c'est toucher à la puissance et à la profonde unité du judo.
Samedi après midi : la même idée, avec les mouvements du Nage-no-kata : "Uki-otoshi, tout de suite!". Je comprends en voyant les démonstrations, la devise de M. Kano "Minimum d'efforts, maximum d'efficacité." Ceux qui douteraient de son effectivité, peuvent jeter un coup d'oeil sur les Kata-guruma de maître Mifune sur ce blog. Mais que de travail avant d'en arriver là : gommer les mouvements, les engagements, les réflexes musculaires inutiles pour parvenir à un mouvement simple, fluide, déterminé et engagé. La jeune fille que j'ai promenée sur mes épaules en guise de Kata-guruma me pardonnera d'autant mieux ses frayeurs que je ne l'ai pas projetée, juste un peu hissée. Le Kata-guruma viendra dans quelques années.
Dimanche matin: fatigue et courbatures. On reprend les contrôles du coude et de la hanche, la troisième série du Katame-no-kata avec toujours cette même idée : "en une fois", "tout de suite!" Puis divers mouvements du Gonosen : O-soto-gari, Hiza-guruma, Tai otochi, Ko-soto-gake. 
Une belle leçon de judo que ces deux jours! que Loïc en soit remercié.  J'ai une pensée en terminant ces quelques lignes pour mon vieux maître de karaté, M. Emile Guillo, qui déplorait la disparition des arts martiaux dont le but est précisément d’amener le pratiquant à trouver une unité, un engagement de tout le corps dans le mouvement. J'aurais aimé qu'il voie les démonstrations de ce dimanche et qu'il se réjouisse de constater que d’aucuns travaillent encore en ce sens.

S.L.

Stage national à Perros Guirec

Le club de Perros Guirec a accueilli ce week-end des pratiquants de junomichi venant de toute la France, le temps d'un stage national qui s'est déroulé, les 20 et 21 juin dernier. Loïc Le Hanneur, professeur au Dojo D'Anjou, a animé ces deux journées de pratiques en les axant sur la recherche de l'unité dans le mouvement. Deux jours de pratique intensive qui ont permis à tous les participants de progresser sur la dure voie du judo.

dimanche 14 juin 2015

Cours de fin d'année

Une année de pratique s’achève.
Comme tous les ans, le temps d’un cours où grands et petits se rencontrent pour s'entraîner une dernière fois ensemble.
Nous avons tous appris, les uns avec les autres, les uns des autres. J’achève en ce qui me concerne ma quatrième année de pratique. Des réflexes s’installent, des positions, le mouvement. Mais il y a tant à apprendre.
Le judo est bien un art martial. Dans l’expression « art martial » on met souvent l’accent sur l’adjectif, oubliant souvent le nom. Art : un mot de la famille d’artisan, la définition du CNTRL : Ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l'homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat.
Je regardais le go no sen exécuté par nos deux pratiquants les plus expérimentés, et je me suis fait la réflexion : oui, il s’agit bien d’un art. Il leur en aura fallu des heures et des heures de pratiques pour arriver à cette maîtrise. L’œil du non-pratiquant voit des prises, des chutes plus ou moins spectaculaires.
Un œil exercé verra la maîtrise, la tranquillité des pratiquants, l’absence de recours à la précipitation ou à la force, tout ce que permet le savoir faire durement acquis. Go no sen : l’attaque dans l’attaque, l’idéal de maître Kano qui avait posé comme principe de base au judo l’utilisation de l’énergie initiée par l’attaquant. Il n’est pas besoin alors de force, de catégories de poids, de musculation, il est question ici de vigilance, d’éveil.
Nous ne sommes pas dans le sport mais dans le domaine de l’art. Combien repartirons pour une année supplémentaire ? Il y a tellement à désapprendre avant d’apprendre. Ce qui n’est pas forcément le cas pour les enfants. Je me rends compte qu’au bout de quatre ans je ne sais toujours pas conserver un contrôle efficace au sol, certains des plus jeunes y arrivent très bien.
S’achevait aussi le même soir une année de chorale – à laquelle participe ma fille ‑ , il en a fallu aussi du temps au maître de chœur pour obtenir cette harmonie et cette joie de chanter ensemble qu’on sent s’installer au fur et à mesure du concert. Ce sont ces activités gratuites, où nous nous investissons avec le simple désir de devenir meilleurs qui nous font hommes.
Le chemin d’Igor Corea qui a œuvré pour retrouver le sens du ju-do puis le transmettre, simplement parce qu’il savait que là se trouvait la juste manière de faire (l’art) est pour nous un exemple. Il ne laisse pas son nom dans l’histoire du sport, il laisse dans le souvenir de ceux qui l’ont rencontré et suivi l’image d’un homme juste en perpétuel mouvement, en perpétuelle recherche.
Du plus petit au plus grand, ceux qui vont continuer, poursuivent son initiative.


S. L.

lundi 1 juin 2015

Fête des pratiquants 2015

"Le Judo-club de Perros-Guirec a participé à "la Fête des pratiquants" de la FIAJ (Fédération Internationale Autonome de Junomichi) le samedi 23 et le dimanche 24 Mai à Chatenay Malabry. Onze judokas de Perros se sont déplacés, quatre adultes et sept enfants et adolescents à ce moment important de la saison de pratique du Junomichi.
Cette "Fête des pratiquants" a pour objectif de réunir des judokas enfants, adolescents, adultes à l'occasion de deux cours pour étudier ensemble les différents exercices du Junomichi : Combats jugés, randoris, uchi-komi, kata. Ces différents exercices alternant avec des démonstrations de katas, des démonstrations des différentes écolesde Junomichi, des temps de pratique collective. Le cours du samedi s'est poursuivi par une soirée conviviale qui prolonge la pratique sur le tatami.
Soulignons que ce regroupement annuel des différentes écoles de Junomichi a considérablement évolué au cours des années, dans son titre : Critérium national, rencontre nationale et désormais Fête des Pratiquants. Ces changements d'appellation ont affirmé la volonté de la Commission Technique de la FIAJ de transformer cet événement qui à l'origine reposait presque exclusivement sur la "compétition". La Commission Technique a considéré que cette forme présentait de nombreux défauts : Hiérarchisation des personnes (les classements), valorisation exagérée des résultats (les médailles)...et qu'elle éloignait les pratiquants de l'objectif qui était d'étudier ensemble le Judo originel. Aussi à l'initiative de Werner Knoll, professeur expérimenté de la Commission Technique cet événement a évolué vers l'idée d'une Fête de la pratique du Junomichi et des pratiquants."


dimanche 3 mai 2015

Stage de Compains

La fédération Internationale Autonome de Junomichi organise depuis désormais vingt-cinq ans trois stages nationaux à Compains, petit village d'Auvergne, un stage court à Pâques et deux stages d'été plus longs. Cette année, Michel Luguern, professeur à Perros-Guirec, a animé le stage de Pâques. Jean-François Laot pratiquant de Perros a également participé à ce stage.
Un moment de pratique intense du Junomichi dans le cadre hivernal de l'Auvergne.

mercredi 25 mars 2015

Stage national à Saint-Méen-Le-Grand

Le samedi 14 et le dimanche 15 Mars, 6 judokas du Judo-club de Perros-Guirec se sont déplacés à un stage national de Junomichi (Judo originel) à Saint Méen le Grand.
Trois cours samedi matin, samedi après-midi et dimanche matin, animés par Huguette Knoll membre de la Commission Technique de la FIAJ (fédération de Junomichi) ont permis à ces 6 pratiquants de progresser dans l'étude du Junomichi.
Sont présents sur la photo prise à l'occasion du stage:
De gauche à droite
- Jean-François Audren, professeur à l'école de Junomichi de Saint-Méen et organisateur du stage.
- Un ami de Jean-François Laot (judoka de Perros) venu découvrir le Junomichi.
- Jean-François Laot.
- Lionel Grannec (judoka de Perros).
- Patrick le vaillant (judoka de Perros).
- Michel Luguern professeur au Judo-Club de Perros Guirec et membre de la commission technique de la FIAJ
- Jacques Ellner, membre de la commission technique de la FIAJ qui à l'occasion de ce stage fétait ses 80 ans et ses 60 ans de ceinture noire !!! Quel exemple de constance et de longévité dans la pratique du Judo.
- Rudolf Di Stéfano, professeur de Junomichi au Dojo de Montreuil et membre de la commission technique de la FIAJ.
- Romain Gauthier, professeur dans le sud-ouest de la France et membre de la commission technique de la FIAJ.
- Mathieu Guyomard (judoka de Perros).
- Loïc Lehanneur, professeur de Junomichi à Angers et membre de la commission technique de la FIAJ.
Signalons également la participation de Ouzzine Mohssine, judoka de Perros qui ne figure pas sur la photo.

mardi 24 mars 2015

Maître Kano

De Jigoro Kano (1860-1838), le fondateur du judo, il reste très peu d'images, la vidéo qui le montre, ici, en train de d'enseigner "uki goshi" et "o goshi" puis de pratiquer le "Koshiki no kata" est évidemment un document précieux.

Sa biographie commence à être mieux connue en Europe grâce aux ouvrages de,  
John Stevens : Les trois maîtres du budo (chez Budo éditions) et  The Way of Judo: A Portrait of Jigoro Kano and His Students (Shambhala publications); il existe aussi un ouvrage français dont l'écriture laisse un peu à désirer mais qui a le mérite d'exister, c'est celui de M. Mazac, Jigoro Kano, père du judo, chez Budo éditions.

L'oeuvre de maîtres Kano, parait au compte-gouttes
Une anthologie de textes non situés : L'essence du judo, écrits du fondateur du judo, Budo éditions.
Un texte rédigé en anglais et destiné aux occidentaux : Judo (jujutsu). Méthode et pédagogie, éditions Fabert.
Une conférence donnée en 1889 : Du judo et de sa valeur éducative comme pédagogique: texte introduit, traduit et commenté par Yves Cadot. Le préfacier a fait un travail remarquable de contextualisation.

mercredi 28 janvier 2015

Rencontre enfants, adolescents à Angers

Les enfants et leurs professeurs
Le samedi 24 et le dimanche 25 janvier, 5 judokas du Judo-Club de Perros-Guirec (Mariame, Solveig, Gabriel, Aodran et Enzo) accompagnés de leur professeur Michel Luguern et de l'assistant du professeur Mohamed Benjouad se sont déplacés à une rencontre régionale de Junomichi enfants/adolescents à Angers. Cette rencontre a réuni six associations et une cinquantaine de pratiquants. Deux cours (3 h. samedi et 2 h. dimanche) ont permis aux participants d'étudier les différents exercices du junomichi notamment les Katas et les combats jugés. un bon moment de pratique du junomichi pour les judokas de Perros. 
Les participants à la rencontre

dimanche 25 janvier 2015

"Les fondements du judo" d'Yves Klein

Le judo aura été pour Yves Klein bien plus qu'une simple parenthèse dans son existence, puisque entre 1952 et 1954, il s'est rendu à Tokyo pour recevoir l'entraînement du Kodokan et obtenir son 4e dan avant de rentrer en France où il espérait pouvoir enseigner.

De Nice au Japon

C'est à Nice qu'il découvre le judo, par le biais de l'école de police qui, faute de recrue, ouvre ses cours aux civils. Il y fera, en 1947, la connaissance de Claude Pascal (le musicien) et d'Armand Fernandez (le futur Arman).
L'école de judo de Nice en 1948, Yves Klein est le 4e en partant de la droite (dernier
rang). Photo du site des "archives Yves Klein".
Très vite, le judo devient plus qu'une simple activité physique, Les "Archives Yves Klein" (site dont l'adresse est mentionnée ci dessous) signalent que le "judo fut pour l'artiste sa première expérience de l'espace spirituel."
En 1952, Yves Klein choisit de s'envoler pour le Japon. Il parvient à reconquérir son premier dan en juillet 1953. Les Japonais n'accordaient alors aucune valeur aux titres décernés à l'étranger. Il obtiendra son 4e dan en décembre 1953. Il a reçu en novembre de la même année l'assurance que la fédération espagnole de judo le prendrait comme directeur technique à son retour, s'il obtenait le grade de 4e dan.

Retour à Paris

Yves Klein rentre à Paris en février 1954, la nouvelle fédération française hésite à reconnaître ses compétences, il part pour l'Espagne. Il a vingt-six ans, une surabondance de vie et, non content d'enseigner le judo en Espagne, il publie ses premiers monochromes qu'accompagnent ses premières réflexions (Yves Peintures & Haguenault Peintures) qui posent la question de l'illusion en art.

Première édition de
l'ouvrage chez Grasset
Les Fondements du judo verront le jour en 1955, le manuscrit est déposé chez Grasset en décembre 1954. "En arrivant au Japon, écrit-il, dans la préface, je me moquais des katas et de tous les secrets qui étaient censés s'y trouver." Les deux premiers katas, qu'il avait étudiés en Europe, confie-t-il encore, ne lui avait rien apporté. Après "six mois de bagarres sensationnelles et déchaînés", il se saisit enfin de la "clé que lui tendait depuis longtemps déjà, en souriant doucement, un de ces vieux maîtres du Kodokan." Les katas sont bien ce "trousseau de clés du judo" qu'il refusait de voir.

Les Fondements du Judo

Les Fondements du Judo sont donc un livre consacré aux katas.
La première partie décrit le waza (l'ensemble des techniques) : le Nage- no-Kata et le Katame-no-kata sont présentés comme des formes applicables en randori; le Kime-no-Kata comme une forme de défense contre les atemis (coups).
La deuxième partie présente les "katas supérieurs" : Ju-no-Kata (kata de la souplesse), Koshiki-no-Kata (kata des formes antiques) et l'Itsutsu-no-Kata (kata des "cinq principes").
Les katas sont sobrement expliqués et illustrés de photographies : on notera que c'est Igor Correa qui joue le rôle d'uke dans la réalisation du Ju-no-Kata. Il est, au moment de la parution du livre, 2e dan.

La réédition en 2006, chez Dilecta, permet de découvrir ou redécouvrir l'ouvrage devenu introuvable. Les propos d'Yves Klein en ouverture de ses explications relatives au Nage-no-Kata montrent qu'il avait acquis une réelle connaissance du judo :

Yves Klein et Igor Correa
exécutant le Ju-no-Kata
"Pour le nage no kata tout spécialement mais aussi pour tous les autres katas ensuite, il est nécessaire de dire un mot sur le Kuzushi, le Tsukuri et le Kake.
Il est impossible, avec n'importe quel mouvement de judo de lancer un homme expérimenté qui se tient debout et résiste correctement. Aussi, il faut employer le Kuzushi, c'est à dire la recherche du déséquilibre et des point faibles par le déplacement, en somme les tâtonnements pour trouver le "moment exact", les circonstances favorables.
Une fois ce "moment exact" trouvé, il faut appliquer rapidement le "tsukuri" et le "kake"; c'est à dire placer le mouvement et lancer.
Cependant, ne pas oublier que tout au long de l'action Tsukuri-Kake continue l'action Kuzushi."

Il me semble entendre, formulés-là autrement, certains principes du Junomichi : nécessité du mouvement, prolongement de l'action...

La réédition de 2006


La réédition de 2006 comporte un préface de J.L. Rougé, , une introduction sous forme de dialogue
La réédition de 2006.
entre Daniel Moquay et Pierre Cornette de Saint-Cyr (promoteur de l'art contemporain), un témoignage de Jean Vareilles, judoka et ami d'Yves Klein qui l'a aidé à ouvrir son club, Boulevard de Clichy, et une reprise de la préface d'Ichiro Abe, qui, déjà en 1956, pointait les insuffisances du judo français en matière de kata. Il reprend la métaphore des katas "grammaire", et du randori, expression libre.

"Le point faible du judo européen, écrit-il, ce sont les Katas ou les fondements. Leur esprit et leur exécution ont été mal compris et ont été altérés. Pour illustrer ma pensée, prenons l'exemple du kata le plus connu, le Nage-no-Kata : on n'en travaille que la forme, mais l'étude du déséquilibre, de l'attitude, des déplacements, tout cela est perdu de vue. Et même , au moment de projeter, Tori (celui qui exécute) reste passif tandis qu'Uke (celui qui subit) est obligé de se lancer. Exécuté à l'européenne, le kata perd son importante signification de grammaire."

Le travail de M. Correa a, semble-t-il, en partie consisté à conserver et cultiver cette valeur accordée aux katas.



Bibliographie
Yves Klein, Les Fondements du Judo, Dilecta, 2006.
André Bonet, Yves Klein, Le peintre de l'infini, Editions du Rocher, 2006.
Archives Yves Klein,  http://www.yveskleinarchives.org/documents/bio_fr.html

samedi 17 janvier 2015

Cérémonie des voeux 2015


La cérémonie des voeux 2015 de la FIAJ a eu lieu le samedi 10 et le dimanche 11 janvier à Epernay. Cette cérémonie des voeux est un moment important de l'année de pratique de Junomichi (Judo originel); elle a été voulu par Monsieur Corréa fondateur de notre discipline et, depuis son décès en 2000, tous les ans cet événement est maintenu. 
Cette cérémonie se déroule le samedi après-midi (elle est encadrée par deux autres cours samedi matin et dimanche matin) sous la forme d'une séance, en présence d'invités. Pendant cette séance, ont lieu différentes démonstrations et des moments de pratique collective. Deux filles de Monsieur Corréa, la fille de Monsieur Hirano grand professeur japonais et ami de Monsieur Corréa, ont assisté à la cérémonie.
Six judokas de Perros-Guirec étaient présents  : Didier Tramhel, Mathieu Guyomard, Jean-François Laot, Lionel Grannec, Cédric Delmotte, Michel Luguern.
Un très bon moment de Junomichi pour les pratiquants de Perros-Guirec.


dimanche 11 janvier 2015

"De ashi barai"

"De ashi barai"d'après le "Junomichi kotoba" (Les mots du Junomichi), signifie "balayage du pied avancé", l'auteur du lexique précisant que les idéogrammes qui transcrivent l'expression signifient "sortir/membre inférieur/balayage". Maître Hirano, sur la vidéo, ci-dessus, enchaîne une tentative d'enroulement par le genou ("hiza guruma") et un "de ashi barai" vigoueux..

Le lexique auquel nous faisons référence (Junomichi kotoba) fait suite à l'édition actuelle deJunomichi, l'origine du judo (cf. le bandeau, à droite).